mardi 25 décembre 2018

LE TEMPS DES CADEAUX


C’est Noël et c’est la saison des cadeaux, comme chacun sait. Vous avez gâté consciencieusement votre famille et vos proches conformément aux rites établis. Alors, n’oubliez le petit soulier de votre APHG préférée ! Comment ? Faites abonner le CDI de votre établissement à la revue de l’association, l’admirable Historiens et Géographes, qui a bercé tant de studieuses journées à préparer ces difficiles concours qui vous valent la joie, aujourd’hui, de transmettre un savoir si beau à de jeunes têtes si demandeuses de culture. Vous répondrez, avec plus de lucidité que l’auteur de ces lignes, que vos 6ème de collège REP + ne préparent pas l’agrégation externe d’Histoire ou de Géographie. Et vous aurez bien raison ! Nonobstant, veuillez considérer par exemple le dossier que le n° 444 contient sur l’enseignement de l’Histoire de l’Antiquité. Il a été rédigé par nos collègues de la SoPHAU (Société des Professeurs d’Histoire Ancienne des Universités).

Parmi bien des contributions dignes d’intérêt, on relèvera celle de Maurice Sartre sur le judaïsme à l’époque gréco-romaine, où il évoque plusieurs points, dont par exemple la question du Temple de Jérusalem. Sa destruction, lors de la révolte de 70, est grave car il était le seul lieu où les sacrifices avaient lieu. Mais dès avant cette révolte, la pratique des sacrifices était contestée, et elle ne fait que précipiter une évolution vers un judaïsme plus intériorisé, qui existait déjà dans les communautés les plus éloignées. La disparition du Temple entraîna d’abord celle du sacrifice. Une œuvre exégétique énorme se développa en retour. La population, elle, ne fut en aucun cas systématiquement déportée, même si les captifs pris suite au combat furent vendus comme esclaves dans toute la Méditerranée. C’est la christianisation de l’Empire, à partir de la fin du IVème siècle, qui entraîne l’apparition de pratiques clairement antijuives, venant d’abord d’évêques. Par la suite, les textes impériaux sont de plus en plus rigoureux envers les juifs, jusqu’à l’édit d’Héraclius du 31 mai 632 qui voulait obliger les juifs de l’Empire à la conversion. Il resta lettre morte, mais on comprend mieux l'accueil positif que les conquérants arabes auraient eu de la part des juifs de Homs cette année-là.

La revue reste fidèle à sa vocation : créer un lien entre les professionnels que nous sommes, et leur permettre de rafraîchir ou de mettre à jour leurs connaissances, afin d’améliorer le travail que nous faisons au quotidien avec nos élèves.







lundi 17 décembre 2018

LE FIG DE SAINT-DIE

Notre collègue Jean-Marc Capdet s'est rendu au FIG de Saint-Dié dans les Vosges. On trouvera ici
un récit de son déplacement où il a représenté dignement l'APHG-LR. Si le dévouement et le sérieux de J.-M. Capdet ne sont plus à démontrer, son sens de l'humour dans la description des tribulations d'un sudiste en déplacement dans les Vosges sera également apprécié. L'APHG-LR est donc heureuse de pouvoir annoncer qu'elle lui versera les 150 euros de défraiement proposés à un collègue faisant le déplacement en ces lointaines contrées. Nous lui disons encore un grand merci!



mercredi 5 décembre 2018

BILAN DU COMITE NATIONAL (2 décembre 2018)



Deux membres du bureau de l’APHG-LR ont fait le déplacement à Paris le week-end dernier pour participer aux réunions des instances nationales de l’APHG : Richard Vassakos et Jean-Philippe Coullomb, respectivement président et secrétaire de notre régionale.


Pour en tirer une synthèse rapide, on peut dégager quelques éléments. D’abord, les prises de position de l’association sur les changements au lycée sont claires et sont rappelées dans les motions sur les programmes, sur les lycées professionnels et sur l’enseignement de spécialité que l’on trouvera sur le site national. Ensuite, le bilan a fait apparaître cet élément-clé que l’association reste un partenaire apprécié et écouté (à défaut d’être toujours entendue) tant au ministère que dans les différentes manifestations d’ampleur nationale (FIG de Saint-Dié, Journées de l’Histoire de Blois, Festival du film d’Histoire de Pessac, …) auxquelles elle s’associe. Les enquêtes de satisfaction auprès des adhérents font d’ailleurs apparaître que c’est ce qu’ils attendent le plus de l’APHG, et qu’ils lui reconnaissent toute légitimité pour défendre les disciplines que nous enseignons. Enfin, des chantiers sont ouverts pour l’avenir. Le souhait est de voir l’APHG compléter son action en devenant un fournisseur de ressources pédagogiques plus fortement que ce n’est le cas actuellement, afin d’attirer plus particulièrement les jeunes collègues. A l'international, l'APHG aide sa récente équivalente ivoirienne à s'organiser. Enfin, elle relaie une alarme sur l'avenir du camp de Mauthausen, menacé par des travaux qui défigurent un lieu emblématique des horreurs nazies.

Les commissions du samedi après-midi avaient lieu dans les bâtiments de l'Université Panthéon-Sorbonne.

J.-P. Coullomb et R. Vassakos avec Franck Collard, président de l'APHG.