samedi 3 décembre 2022

Un nouveau café virtuel avec J.-P. Demoule

 Notre collègue D. Chalabi, récemment élue au conseil de gestion de l'APHG, organise une conférence en son collège de Manduel le 12 décembre prochain à 9 heures pour une conférence intitulée "La Révolution néolithique dans le monde". Organisée en présentiel, IL N'EST PAS POSSIBLE DE S'Y INSCRIRE COMME POUR UN CAFE VIRTUEL, contrairement à ce que l'on pourrait penser à la lecture de la liste des cafés virtuels de l'APHG pour le mois de décembre 2022.



samedi 26 novembre 2022

Un café virtuel avec Céline Regnard

 

L'APHG-LR, en la personne de Dalila Chalabi, organise avec François Da Rocha un café histoire virtuel, le 8 décembre à 19 heures, avec Mme Céline Regnard, maîtresse de conférences à l'université d'Aix-Marseille, autour de son récent ouvrage, En transit, les Syriens à Beyrouth, Marseille, Le Havre, New York (1880-1914).
Celles et ceux d'entre vous qui sont intéressés peuvent s'inscrire à l'adresse suivante : aphg.languedoc@gmail.com



lundi 14 novembre 2022

L'Histoire vue de Chine à Scène de Bayssan

 

Le vendredi 18 novembre, en partenariat avec Scène de Bayssan, notre collègue Laurent Soria, enseignant en CPGE au lycée Henri IV à Béziers, fait venir Pierre Grosser, historien à IEP Paris, sur le sujet suivant:
"le défi chinois: l'histoire mondiale vue de Chine". 
Il fera au lycée Henri IV, le samedi 19 à 10h, une autre conférence sur le thème "la guerre froide culturelle dans les années soixante, soixante-dix". 
 



dimanche 13 novembre 2022

Pascal Ory à Béziers

 Mardi dernier, l'APHG-LR recevait Pascal Ory à Béziers, chez nos amis de Scène de Bayssan. L'historien que l'on ne présente plus, maintenant académicien, a présenté devant un public nombreux la genèse de l'anthologie de ses œuvres qui vient de sortir dans la collection Bouquins. Son sens de l'humour et sa grande culture ont régalé un auditoire qu'il a pris plaisir à prendre parfois à contrepied, en définissant deux formes de démocratie, la démocratie libérale et la démocratie autoritaire, qui a le vent en poupe actuellement. Les deux reposent sur l'appel au peuple, mais dans le second cas, il a fort bien expliqué que l'on a affaire à une droite radicale qui a pris les habits (et parfois aussi le personnel) d'une gauche radicale.

La soirée s'est clôturée sur une belle séance de dédicaces, avec la participation de la librairie Clareton, dans un lieu dont Pascal Ory a dit le plus grand bien, lui qui n'était jamais intervenu dans un lieu où le public pouvait tout à la fois boire et manger en l'écoutant. Que Scène de Bayssan et son personnel soient une fois de plus remerciés d'offrir ce lieu unique pour ce type d'événement !









vendredi 28 octobre 2022

Pascal ORY à Béziers le 8 novembre prochain

 L'APHG-LR renoue avec les conférences à Scène de Bayssan, à Béziers, avec un historien de renom puisqu'il s'agit de Pascal Ory. Universitaire reconnu, ayant enseigné notamment à la Sorbonne, académicien, spécialiste reconnu de l'Histoire culturelle de la France contemporaine, il vient de publier chez Bouquins une compilation de quelques uns de ses ouvrages les plus connus sous le titre Ce Côté obscur du peuple. Venez nombreux !



mercredi 14 septembre 2022

On nous signale pour le 1er octobre prochain...

 Notre collègue Franck Dory nous signale qu'il anime une conférence pour l'ANR (Association numismate du Roussillon)  le samedi 1er octobre 2022  à partir de 14 heures 30 sur le thème :

"Vienne-sur-Rhône dans l'Antiquité : son urbanisme,  ses voies, sa monnaie."

Salle delazerme -  musée PUIG 42 avenue de Grande Bretagne 66000 Perpignan


 


vendredi 26 août 2022

Lecture d'été 2022 - 4 : Le Passé imposé, par Henry Laurens

 

Henry LAURENS, Le passé imposé, Fayard, Paris 2022, 253 pages.


 

Voici un ouvrage un peu curieux, dans lequel un historien chevronné, spécialiste des relations entre l’Orient et l’Occident, s’exprime sur certaines tendances actuelles dans l’écriture de l’Histoire. C’est donc un essai, que l’on aura du mal à rentrer dans une catégorie plus précise. Curieux, le plan, en quatre longs chapitres, l’est tout autant. Le premier d’entre eux est intitulé « prolégomènes ». On veut bien, mais il fait tout de même 74 pages, soit le quart du volume. Le dernier reprend le titre du livre, à moins que ce ne soit l’inverse. L’écriture, elle, est assez hachée, surtout au début. Bref, on se demande au bout d’un moment ce que l’on fait avec Le passé imposé entre les mains. Rassurons les lecteurs potentiels : cette sensation ne dure pas et l’intérêt se renforce au fil des pages. Le tout est de passer les (trop) longs prolégomènes, qui ne font que présenter quelques bases de la discipline, pour atteindre le corps du sujet du livre.

Le chapitre sur l’orientalisme et l’occidentalisme est l’occasion d’une discussion d’où il ressort que l’on connaît actuellement plutôt une grande convergence des sociétés, même si l’imposition de valeurs occidentales reste parfois mal acceptée. Celui sur les violences du dernier siècle est une réflexion sur des sociétés européennes qui se redécouvrent violentes en 14-18 après une longue période de paix. Henry Laurens rejette l’explication par la violence coloniale, trop limitée dans le temps et dans ses acteurs, pour avoir eu une influence sur la brutalisation des hommes en guerre. Cette violence paroxystique débouche sur sa négation à la fin du XXème siècle, moment où la victime remplace le héros dans l’imaginaire historique. Au passage, il souligne à juste titre combien l’attentat-suicide constitue comme une synthèse nihiliste de ces notions de héros et de victime. Son rappel des propos de Lénine sur la violence de classe passant par l’élimination de quelques milliers de personnes pour en terroriser bien davantage n’est pas sans écho dans l’Ukraine actuelle, où la formule de dénazification couvre une volonté de rattachement forcé à la mère-patrie russe. Le dernier chapitre, enfin, est une claire dénonciation des usages du passé pour se poser (ou poser tel ou tel groupe auquel on se rattache) en victime, comme cela se fait dans la lignée des « post-colonial studies » anglo-saxonnes, puis maintenant françaises. Laurens souligne combien la situation des migrants ou de leurs descendants actuels n’a que peu à voir avec la colonisation, mais bien plus avec la mondialisation économique et les mouvements migratoires qu’elle entretient. La confusion des deux explications ne sert que des entrepreneurs d’identité. La racialisation des rapports sociaux, au nom de « l’authenticité », et en fait de l’essentialisation des individus est une impasse dangereuse dans une société fracturée, qui doit apprendre à se considérer comme diverse et cependant unie.

La mémoire n’est décidément pas l’Histoire, et l’historien se doit d’admettre qu’il est dans sa vocation de déplaire à tout le monde. La démarche militante n’est pas la démarche historienne. Ce livre le rappelle utilement.

 

Jean-Philippe Coullomb

dimanche 7 août 2022

Lecture d'été 2022 - 3 : Napoléon et le renseignement, de Gérald Arboit

 

Gérald ARBOIT, Napoléon et le renseignement, Perrin, Paris 2022, 542 pages.

 


 

Aborder Napoléon et le Premier Empire sous un angle jusqu’ici peu traité : c’est ce qui motive l’achat de ce livre. L’intérêt du renseignement, pour un chef de guerre comme le fut Napoléon, est une évidence, et tout le monde se souvient d’un Schulmeister immortalisé par une amusante série télévisée des années 1970. L’auteur explique, de façon convaincante, que si cet angle a été peu traité, c’est qu’il a d’abord et avant tout été longtemps méprisé par des historiens professionnels refusant de s’engager sur la pente des complots et des petites histoires individuelles supposées avoir écrit la vraie grande histoire. Pour les spécialistes d’histoire militaire classique, seuls les plans et l’organisation des forces pouvaient expliquer le sort des batailles, tandis que les tenants d’une histoire structuraliste ne pouvaient qu’ignorer de façon hautaine quelques espions bien éloignés des forces sociales profondes, seules dignes d’intérêt. Depuis peu, et sous l’influence d’une historiographie anglo-saxonne, les universitaires admettent un peu plus l’ouverture à ces questions-là. Les sources existent, même si elles sont difficiles à utiliser et interpréter, et les notions mises au point pour des périodes plus récentes peuvent être utilisées. Cet ouvrage est au fond l’illustration de cette démarche.

Là où le bât blesse, c’est dans le résultat qui nous est livré. Disons-le tout net : la déception est grande à la lecture du livre. Il y a des raisons de forme, et d’autres de fond. D’abord, on se demande bien pourquoi l’auteur s’acharne pendant presque tout son ouvrage à citer l’intégralité des prénoms des personnages évoqués, y compris quand il s’agit de célébrités de la période. Le résultat est pesant et participe d’une sensation de basculer dans l’anecdotique qui ressort des différents chapitres. Gérald Arboit essaie en effet de traiter tous les aspects possibles de son sujet, de la lutte contre les conspirateurs royalistes au renseignement économique en passant par l’espionnage aux armées, et on ne le lui reproche pas. Par contre, trop souvent, on a le sentiment que tout exposé général sur un point précis est transformé en occasion de raconter tel ou tel parcours individuel, faisant oublier le thème du chapitre. Les lignes de force sont noyées au milieu d’un invraisemblable déballage d’individus qui apparaissent et disparaissent des pages de façon plus ou moins aléatoire, avec en plus des formules au conditionnel et un vocabulaire qu’on s’attendrait plutôt à trouver du côté de la Guerre Froide. Pire encore, ces personnages et les opérations qui les concernent semblent bien souvent n’avoir eu qu’un impact des plus réduits sur le déroulement de faits par ailleurs connus et établis. Bref, osons le dire, on a trop souvent l’impression que l’auteur donne involontairement raison aux contempteurs universitaires habituels de ce champ de la recherche. C’est bien dommage.

Et cela l’est d’autant plus que l’on apprend par ailleurs des choses dignes d’intérêt. La séparation police intérieure/renseignements extérieurs n’avait de toute façon que peu de sens dans la lutte contre les groupes royalistes, agissant en France depuis l’étranger, et la guerre des polices était déjà une réalité. C’est largement Talleyrand qui a utilisé Godoy puis poussé à l’intervention en Espagne, effectuée avec des renseignements au mieux datés, le plus souvent inexistants. Mais c’est sous l’angle économique que l’on  en apprend le plus : Napoléon a tenté de déstabiliser l’économie de certains de ses adversaires, et d’abord de l’Autriche, en faisant imprimer de la fausse monnaie, dans le but de créer de l’inflation pour réduire les effets des subsides anglais accordés à ce pays essentiel dans les guerres de l’Empire. Le renseignement économique et technologique, largement encouragé par Chaptal, n’a eu que peu d’effets car les rares éléments captés n’ont jamais pu être diffusés de façon importante. Le régime impérial s’est même payé le luxe de refuser des nouveautés mises au point chez des alliés. Ainsi en fut-il de procédés lithographiques mis au point en Bavière. On suivra moins l’auteur quand il réduit les loges maçonniques dans les territoires européens dominés à une structure d’espionnage au profit de la France. Ce n’est peut-être pas totalement faux, mais cela semble un peu court tout de même.

On l’a compris, le bilan est donc pour le moins très mitigé, et on ne peut que dire que l’auteur n’a pas transformé l’essai, loin s’en faut. On le regrette.

 

Jean-Philippe Coullomb

lundi 18 juillet 2022

Lecture d'été 2022 - 2 : Kharkov 1942, de Jean Lopez

 

Jean LOPEZ, Kharkov 1942, le dernier désastre de l’Armée Rouge, collection Champs de bataille, Perrin avec le Ministère des Armées, Paris 2022, 316 pages.


 

Quand on a un faible pour l’histoire militaire la plus classique, Jean Lopez est une bonne pioche. Quand en plus il écrit sur une bataille ayant eu lieu à proximité d’une ville dont on reparle à cause d’une nouvelle guerre, en l’occurrence Kharkov, l’actuelle Kharkiv ukrainienne, l’envie est trop forte et on cède à la tentation d’acheter et de lire son dernier ouvrage. Disons-le, l’éditeur, qui lance avec ce titre une nouvelle collection d’histoire militaire (confiée justement à Jean Lopez), réalisée en partenariat avec le Ministère des Armées, a fait du beau travail. Les cartes en couleur, en encart central, sont agréables à l’œil, lisibles et permettent de suivre correctement les événements décrits dans le texte. Ordres de bataille, notes infrapaginales, sources et bibliographie, index des noms de personnes : tout y est. La qualité d’écriture, toujours simple et percutante, participe aussi du plaisir de la lecture.

Sur le fond, on a le récit d’une offensive soviétique ratée en mai 1942, lancée à partir d’un saillant dans le front allemand pour envelopper et prendre Kharkov avant d’exploiter plus loin. D’entrée, l’objectif semble surdimensionné pour les moyens engagés, et isolée, une telle attaque n’aurait de toute façon pu avoir que peu d’incidence stratégique sur le cours de la guerre. Elle est déclenchée quelques jours avant que les Allemands ne passent eux-mêmes à l’offensive pour cisailler à sa base le susdit saillant. La manœuvre russe les oblige à anticiper quelque peu leur propre manœuvre, mais aboutit finalement à la rendre plus destructrice encore que ce à quoi elle aurait pu prétendre. Timochenko, en particulier, s’acharne à ordonner d’attaquer au fond du saillant alors même qu’il est en voie d’être sectionné à sa base par les chars de Kleist. On saura gré à l’auteur d’avoir utilisé les souvenirs d’un sergent soviétique, qui raconte de l’intérieur, au ras du sol, la fuite et la survie dans un de ces chaudrons terrifiants qui a marqué la guerre à l’Est. Le bilan est éloquent, avec environ un quart de million d’hommes perdus, un matériel immense détruit ou abandonné par l’Armée Rouge, contre 20.000 hommes perdus pour la Wehrmacht.

Coincée entre Barbarossa et Stalingrad, moins symbolique que le siège meurtrier de Sébastopol, cette bataille pour Kharkov, la troisième de la guerre, reste une grande oubliée des mémoires du conflit. Elle n’est évoquée que dans les mémoires des chefs russes y ayant participé, et qui cherchent surtout à se défausser de leurs responsabilités sur leurs camarades ou leurs supérieurs. Elle est pourtant riche d’enseignements auxquels l’actualité donne un écho particulier. La sous-estimation de l’adversaire par le haut commandement et la direction politique russes, nourrie par une surévaluation sidérante des pertes qu’il a subies (Staline les croit six fois plus élevées que la réalité !) semblent sorties des émissions actuelles sur la guerre en Ukraine. La terreur devant un chef que l’on n’ose contredire n’est pas sans rappeler cette scène surréaliste du patron du FSB bredouillant devant Vladimir Poutine.

Si la bataille fut une lourde défaite pour les Soviétiques, on aura compris que ce livre est belle une réussite, et on se dit que l’on risque de revenir à cette nouvelle collection. Les prochains titres annoncés portent sur Verdun et Crécy.

 

Jean-Philippe Coullomb

samedi 9 juillet 2022

Lecture d'été 2022 - 1 : Réinventer la gauche en Languedoc-Roussilon 1945-1968

 

André BALENT et Richard VASSAKOS (dir), Réinventer la gauche en Languedoc-Roussillon 1945-1968, Guerre froide, anticolonialisme, occitanisme et genèse de la Nouvelle gauche, Publication de l’Olivier, Maitron Languedoc-Roussillon, Perpignan 2022, 234 pages.



Notre président, Richard Vassakos, par ailleurs membre du Maitron Languedoc-Roussillon, vient de codiriger l’édition des actes d’un colloque qui s’est tenu à Béziers en 2011. C’est donc là le résultat d’un travail de longue haleine, sans nul doute difficile à mener lorsqu’on travaille ailleurs que dans une grande ville universitaire, qui nous est livré. Notons-le d’entrée, deux des communications qui auraient dû s’y retrouver ne sont pas parvenues à l’éditeur. Les éventuelles conclusions sont également absentes. On a donc ici six communications, dont deux relèvent de l’enquête prosopographique. Un index aurait sans doute été le bienvenu, mais il est déjà très positif que cette édition ait pu voir le jour.

 

Que peut-on retenir de cette lecture ? D’abord, la période de l’après-guerre, et en particulier la guerre d’Algérie, est un moment de redéfinition de la gauche. La SFIO, et même souvent le PCF, pâtissent en effet de leur politique face à la question coloniale, comme en témoigne l’article sur le messalisme chez les mineurs algériens des Cévennes. Tout un peuple de militants ne se retrouve plus dans leurs positions. C’est bien souvent le PSU qui les accueille et qui sert, même si la formule est galvaudée, de « laboratoire d’idées ». La question occitane est un exemple de la force et des limites de ce rôle de laboratoire. Si le passage par le PSU permet à Lafont, secrétaire général de l’Institut d’Etudes Occitanes, de faire accepter l’idée d’une régionalisation à la gauche, jusque là fort jacobine, il le fait dans un cadre national, et sans arriver à définir, et encore moins à faire accepter, un cadre territorial concret. L’occitanisme restera du domaine du culturel. Le parcours politique du Carcassonnais René Nelli, surtout connu pour son œuvre culturelle, illustre toutes les limites et les ambiguïtés du mouvement occitaniste. Membre de la municipalité vichyste de Carcassonne pendant la guerre, il est cependant en relations avec des résistants, et à ce titre parfois perquisitionné par la police, et il écrit à la libération dans un journal communiste. Par la suite, il s’éloigne du PCF pour se rapprocher de la nouvelle gauche. Son journal n’évoque jamais les grands événements planétaires, face auxquels on aurait pu attendre un positionnement clair. Le goût culturel n'a finalement eu que peu d'incidence politique. Les articles à caractère prosopographique font, quant à eux, ressortir l’importance des enseignants dans le PSU, en particulier après mai 68. On a là une gauche intellectuelle qui revient dans le giron socialiste après le congrès d’Epinay.


Alors, la gauche fut-elle réinventée en Languedoc ? Certes pas, mais à lire ce recueil, une certaine sensibilisation à l'idée régionale a pu passer par là. Pour le reste, la région fut plutôt un réceptacle parmi d'autres d'idées et de luttes plus générales. 


Jean-Philippe Coullomb

mardi 5 juillet 2022

Bonnes vacances !!!

 L'APHG-LR souhaite d'excellentes vacances et un bel été à tous !

Qu'il permette à chacun de se ressources après une année éprouvante !



mercredi 22 juin 2022

Et un café virtuel pour clôturer l'année scolaire !

 L'APHG-LR en la personne de son président, Richard Vassakos, organise, le lundi 27 juin prochain à 18 h 30, un café virtuel avec M. Fernand Peloux, auteur d'un travail sur les premiers évêques du Languedoc.

L'inscription se fait à l'adresse habituelle :  aphg.languedoc@gmail.com

 





dimanche 19 juin 2022

Belle soirée au Gazette Café

 

Samedi 18 juin, l’APHG-LR recevait, chez nos partenaires et amis du Gazette Café de Montpellier, M. Alban Gautier, professeur d’université à Caen, spécialiste des mondes nordiques au haut Moyen-Age, et de l’alimentation médiévale. Pour tous les aspects pratiques, l’organisation relevait de notre collègue Stéphane Dupont, dont on ne peut que saluer une fois de plus l’engagement et l’efficacité.

Prévue depuis deux ans mais reportées à plusieurs reprises du fait de la situation sanitaire, cette conférence a tenu toutes ses promesses. M. Gautier a, et ce n’est pas que vaine plaisanterie, régalé un auditoire de curieux qui a pu poser de nombreuses questions. Placé sous le signe de la diversité des moments, des milieux sociaux ou des régions, son exposé sur les recueils de recettes, telles le Viandier de Taillevent, a permis de mesurer la difficulté qu’il y a à proposer aujourd’hui des reconstitutions de plats médiévaux. Les dosages et les temps de cuisson, entre autres, ne sont généralement pas précisés. Ces recueils étaient-ils d’ailleurs utilisés ? M. Gautier suppose, comme d’ailleurs pour nombre de ceux que l’on fait aujourd’hui, qu’ils ne l’étaient que très rarement, leur fonction relevant essentiellement du catalogue de curiosités. Les questions du public ont permis d’évoquer longuement les apports de l’archéologie, qui associent par exemple la viande de porc et de volaille aux milieux les plus favorisés, et absolument pas à la vie du paysan de base.

En attendant de voir la vidéo de la soirée sur la chaîne de l’APHG, on ne que remercier encore M. Gautier de nous avoir permis de passer un si agréable moment en un lieu convivial et agréable. 


 

mercredi 8 juin 2022

On nous signale à Cuxa

 Notre collègue F. Dory nous rappelle l'existence des journées romanes à Cuxa du 4 au 9 juillet. La journée du 4 sera gratuite. On trouvera toutes les informations nécessaires en copiant dans son navigateur l'adresse suivante.

http://cuxa.org/journees-romanes-du-4-au-9-juillet-2022/

jeudi 19 mai 2022

L'alimentation au Moyen-Age : ce sera avec l'APHG-LR à Montpellier le 18 juin prochain

 L'APHG-LR, en la personne de Stéphane Dupont, organise un café Histoire en présentiel, comme on dit maintenant, le 18 juin prochain au Gazette Café à Montpellier, avec comme intervenant un universitaire qui nous vient de Caen, M. Alban Gautier. Venez nombreux !



On nous signale...

 Notre collègue Franck Dory nous signale une manifestation susceptible d'intéresser des collègues, en particulier du 66 sur l'art médiéval. Il s'agit d'un colloque avec entrée libre les trois jours qui viennent sur le linteau de Saint-Genis-des-Fontaines. Tous les renseignements sont disponibles via ce lien vers le flyer dédié :

https://drive.google.com/file/d/1XyZXl3JgBHJfnQA7rxjMaLmjLJAaq_5B/view?usp=sharing


Par ailleurs, le CRHRD fêtera ses trente ans le 15 juin prochain.



samedi 14 mai 2022

Soirée Géopolitique à Montpellier

 La soirée Géopolitique que l'APHG souhaitait organiser à Montpellier depuis plusieurs années a enfin pu se tenir vendredi 13 dans le très beau cadre de la salle Pétrarque, en plein centre de Montpellier, grâce à notre collègue Sébastien Cote et à la municipalité. Qu'ils en soient ici remerciés, tout comme le personnel, très disponible et accueillant. 

Nos intervenants, Boris James sur la question kurde, et Vincent Duclert sur la position de la France face au génocide des Tutsi au Rwanda, ont su intéresser le public et répondre aux questions avec efficacité et talent. On ne saurait trop les remercier de leur présentation. Elles seront prochainement disponibles sur la chaîne youtube de l'APHG. En les attendant, voici quelques photos de cette belle soirée.

Nos intervenants, Vincent Duclert à gauche et Boris James à droite.

Le président de l'APHG-LR, Richard Vassakos, présentant la version éditée du rapport de la commission dirigée par Vincent Duclert sur la France face au génocide des Tutsi au Rwanda.




vendredi 13 mai 2022

Le CRHRD nous communique une information

 L'APHG-LR se fait une joie de partager l'information qu'elle vient de recevoir de nos amis du CRHRD de Castelnau-le-Lez. Venez nombreux !


dimanche 1 mai 2022

Soirée géopolitique à Montpellier le 13 mai

 L'APHG-LR organise une soirée Géopolitique à Montpellier le 13 mai prochain, de 18 h 30 à 21 h, à la salle Pétrarque, sise au 2 place Pétrarque. 

Nous accueillerons comme conférenciers Boris James, enseignant à l'Université Paul-Valéry et auteur d'ouvrages sur la question kurde, qui viendra nous en parler à partir de l'actualité de ces dernières années. Il sera suivi par Vincent Duclert, Inspecteur Général et spécialiste bien connu de l'affaire Dreyfus, à qui le président Macron a demandé de diriger une commission chargée d'enquêter sur la France, le Rwanda et le génocide des Tutsi.

Cette soirée, à laquelle nous pensions depuis longtemps, mais qui avait été reportée du fait de la pandémie, a pu être planifiée avec l'aide de la mairie de Montpellier, via notre collègue J.-M. Cote. Qu'ils en soient ici chaleureusement remerciés !



dimanche 24 avril 2022

Café virtuel sur l'esclavage colonial

 Le 18 mai prochain, l'APHG-LR, en la personne de notre collègue Dalila Chalabi, organise un café virtuel à 19 heures sur le thème de l'esclavage colonial, avec D. Garcia, T. Romon et E. Mesnard. 

Les inscriptions se feront via la boîte gmail de l'APHG-LR. Venez nombreux !



samedi 23 avril 2022

En partenariat avec les CPGE du lycée Henri IV

 Notre association poursuit son partenariat avec notre collègue Laurent Soria, professeur d'Histoire en CPGE au lycée Henri IV à Béziers. das=ns ce cadre, nous avons le plaisir de donner la parole à un de ses étudiantes, Mme Jeanne Durrieux, qui vient de résumer pour nous une conférence organisée par notre collègue avec Mme Céline Marty, philosophe spécialiste du droit du travail. Ce n'est pas de l'Histoire, direz-vous, mais les références historiques sont nombreuses. Précisons que cette intervention a eu lieu successivement chez nos amis de Scène de Bayssan, puis dans les murs du lycée. 

"Céline Marty, professeure agrégée de philosophie et doctorante en philosophie du travail sur l'œuvre d'André Gorz, étudie avant tout les théories de la démocratie et comment celles-ci sont éloignées de la réalité. Elle en vient à s’interroger sur le poids du travail dans l’engagement politique. Elle publie un livre, Travailler moins pour vivre mieux, dans lequel se posent des questions sur l’omniprésence du travail dans un monde marqué par l’urgence écologique et sociale.


Dans son intervention, elle étudie plus précisément l’importance du travail salarial, les relations de domination qu’il engendre mais aussi une étude des rapports plus complexes au sein de ce type de contrat, afin de remonter à une compréhension plus générale.

La question du travail est longuement étudiée par les sociologues. Pour Marx, le salariat est le reflet de la vérité sur le rapport des classes, un rapport relationnel qui se veut équitable mais qui est en fait totalement déséquilibré. Chez les historiens, le travail est un imaginaire dans lequel chacun de nous peut se situer. Le travail est une norme qui rend les inactifs marginalisés. L’intégration par le travail est une sorte de thérapie : pour les colons, coloniser permettait d’apprendre aux “indigènes” les vertus du travail, qu’ils n’auraient pas, et qui seraient la cause de leur perversion. Pourtant des études chez les sociétés dites primitives montrent que celles-ci travaillent deux à trois heures par jour sans que cela ne pose problème. De façon plus générale, le travail est un enjeu social et politique : en pleine campagne présidentielle, les questions du taux horaires, des retraites, du chômage sont plus qu’essentielles. Une étude plus philosophique, avec donc plus de recul sur la question, permettrait d’apporter des réponses à de telles problématiques.


Bourdieu a dit “Ce que le monde social a fait, le monde social peut le défaire”. Quand on étudie le monde social, nous devons étudier ses problèmes et comment les résoudre.

Le travail dans nos vies est une notion omniprésente, et ce serait une chose essentielle dans laquelle nous devrions nous investir totalement. Ce mot est employé à tout va (travail domestique, numérique, intellectuel, social…), on ne sait plus trop ce que cela veut dire, mais on reste persuadé que c’est une bonne chose. Pourtant, avec la précarisation du marché de l’emploi et l’émergence de ce que Graeber appelle les Bullshits job, on peut douter de l’évidence d’une valorisation du travail, mais aussi de l’urgence de l’impact écologique du travail. Il faut repenser la place du travail dans la réalité du marché de l’emploi.

Pourtant, dès qu’on critique l’omniprésence du travail dans nos vies, on a directement une réaction qui prouve bien cette omniprésence : comment on paye nos factures sans travailler ? En effet, le travail assure une protection sociale. Mais en créant des emplois trop précaires (les stages), et en dévalorisant des activités non rémunératrices (travail bénévole ou militant), cette protection sociale se déprécie.

Le type d’emploi qu’est le salariat veut apporter de la stabilité sociale. Pourtant on peut en émettre bien des critiques. Foucault montre comment la société salariale nous impose un type de vie, nous modèle. Cette critique est qualifiée d’"anarchique": on étudie comment le salariat est un mode de domination sur les individus. En effet, nous ne remettons pas en question le fait d’avoir un emploi à plein temps, c’est une norme qui domine nos existences, qui exerce sur un nous un pouvoir qu’on considère légitime par la protection sociale qu'elle nous apporte. On fait des choix qui vont dans ce sens, dans nos études, nos choix de vie… Cela amène à se demander pourquoi chercher à dominer nos existences en vivant dans une société salariale ?

Nous avons tout à fait conscience des inégalités de notre société, et pourtant celle-ci se maintient parce que nous en avons besoin pour survivre. Nous perdons toute énergie de contestation collective. Ce type de critique nommé anarchique est peu présent dans le débat public mais aussi dans les recherches. C’est Graeber qui en est le porte-voix. Il part d’une étude sur l’activité des colons à Madagascar pour établir sa théorie sur les Bullshits jobs.

Afin de l’étudier, il faut définir ce qu’est le travail. Céline Marty le définit comme ceci : activité qui est insérée dans des rapports sociaux et dans des rapports de force, activité qu’un tiers me demande de réaliser parce qu’il en a besoin et que j’accepte de faire, avec l’idée de consentement à l’activité. Le travail est toujours une activité demandée par autrui, et sans commande je ne l'aurais pas fait, et si je ne l'avais pas fait il aurait dû le faire lui-même ou aurait demandé à quelqu’un d’autres. C’est une activité nécessaire à autrui. Cela inclut le travail domestique dans un concept patriarcal, travail qui profite au mari qui ne le fait pas.

Le travail est donc ancré dans un rapport de force, alors comment est-il devenu essentiel dans nos sociétés ? Robert Castel, dans Les métamorphoses de la question sociale, analyse la situation salariale et comment elle devient majoritaire au début du XXème siècle. Jusqu’à la Renaissance, le travail est surtout l’activité des pauvres qui n’ont pas de propriété et qui sont donc dépendants des gens qui leur demandent. A l’époque moderne, le travail n’est toujours pas digne des élites. Les services sociaux aident les gens qui ne peuvent pas travailler, mais aussi les pauvres honteux qui ont reçu une bonne éducation mais sont déçus de leur activité et qui sont donc aidés pour ne pas avoir à se “rabaisser” au travail. Le travail est jugé pénible et dégradant socialement. Le travail des pauvres est toujours dominé par la contrainte sociale, d’abord avec le travail forcé qui, dès le XIVème siècle, permettait de s’assurer que les nomades et vagabonds ne perturbaient pas l’ordre social. Les pauvres, vagabonds et invalides sont “soignés” par les valeurs du travail.

Comment naît le salariat à partir de ce contexte ? Pour Castel, il naît de la corvée qui est devenue une prestation obligatoire rémunérée. Claude Didry dans L’institution du travail, nuance ce propos. Il note qu’au XIXème siècle domine encore le travail à domicile et l’embauche des ouvriers entre eux, ce qui crée une concurrence déloyale. Le salariat est créé à la fin du XIXème siècle pour protéger les salariés de la concurrence. Pour Smith est Weber, la création du salariat ne peut pas aller avec le travail forcé, ce qui est critiqué par des auteurs plus contemporains. Castel dit que seuls les plus miséreux acceptent les conditions salariales, mais ceux-ci ne sont pas nés dedans et donc nécessitent d’être discipliné. C’est en ce sens que Jérémy Bertram créé dans Esquisse au travail des pauvres deux techniques de surveillance et d’augmentation des rendements :

    • La panoptique : un centre dans lequel un surveillant peut observer les travailleurs sans que ceux-ci sachent à quel moment ils sont surveillés. Ce concept n’est donc pas initialement créé pour surveiller les prisonniers mais les salariés dans les usines

    • La divisions du travail pour maximiser la productivité

On utilise l’école afin de faire intégrer ces contraintes aux futurs ouvriers. Edward Thompson montre que l’école britannique enseigne la discipline horaire aux enfants d’ouvriers pour qu’ils la respectent quand ils sont adultes, car ils sont perçus comme plus malléables. Le salariat semble avoir été créé afin d’assurer de la stabilité aux travailleurs, il a fondé la protection sociale. Pourtant, cela peut sembler paradoxal : les pauvres travaillent et restent pauvres. La moyenne d’âge est de 34 ans à Manchester à la fin du XIXème siècle.

Le travail des pauvres est la source de la richesse sociale, il ne faut donc pas laisser mourir les travailleurs. De plus, cette protection sociale est vue comme un moyen de faire accepter la subordination des employés par l’employeur : Bismarck instaure la protection sociale en même temps qu’il interdit les syndicats. Octroyer de tels droits sociaux fait croire que les travailleurs profitent du fruit de leur travail. De plus, leurs droits peuvent toujours leur être refusé : cela crée un chantage permanent. Stanziani montre que le travail est un monde de contrainte, qui s’étend jusqu’aux empires coloniaux, et les capitalistes trouvent toujours un moyen de contraindre les populations pauvres au travail.

Une autre question se pose, suite au paradoxe exposé plus tôt : est-ce que la protection sociale est vraiment protectrice ? Par exemple, le chômage a été créé pour lutter contre les travailleurs intermittents qui ne travaillaient que le strict minimum. Le chômage les oblige à choisir entre temps plein ou aucun travail. La division du travail de Taylor crée une aliénation du travailleur, mais celle-ci est acceptée par le goût de la consommation et l'augmentation du pouvoir d’achat. Les salaires ne suffisent pas, les travailleurs veulent plus de temps en dehors du travail. Le salaire leur offre une autonomie existentielle qui permet de revendiquer de nouveaux droits. Cela donne des revendications comme celles de mai 68. Les réponses sont d’abord politiques : la création du chômage de masse crée une peur de la concurrence et fait accepter n’importe quelles conditions par peur de perdre son travail. Le travail n’est plus un outil collectif mais un objet de carrière individuelle : l'ordre qu’est le travail devient implicite et intégré. De plus, les formations que nous faisons sont très homogénéisantes et nous apprennent à faire fonctionner le monde tel qu’il est plus que de le remettre en question.

Avec plus de recul, et vu tous les problèmes que nous avons établis, il est intéressant de se demander pourquoi la philosophie, science du questionnement, n’a pas dénoncé le travail. Déjà parce que les philosophes n’ont pas souvent travaillé, et ceux qui l’ont dénoncé sont ceux qui ont dû travailler et qui l’ont subi comme quelque chose qui les empêchait de “travailler” sur leur activité qui n’était pas rémunérante. Il faut malgré tout nuancer le propos : le travail n’est pas que contrainte, certains y trouvent du plaisir, des amis, une identité… Mais ce sont des caractéristiques contingentes de la contrainte, et il ne faut pas idéaliser le travail et projeter ces notions positives sur toute la population.

Après avoir montré les problèmes de la société salariale et de la protection sociale, nous devons voir comment la réorganiser.

Elle est fondée sur l’emploi à temps plein continu à vie nous oblige à aimer notre travail, elle n'est pas adaptée à nos attentes vis-à-vis du travail. Une protection sociale pourrait être pluraliste, plus tolérante en fonction de l’emploi que l’on a. On devrait pouvoir réduire au minimum nécessaire le temps et l’énergie qu’on consacre au travail et avoir du temps pour faire d’autres activités. Malgré tout, on pourrait établir une critique à cette critique de la société salariale : en effet, on est tellement enfermé dans le paradigme de ce mode de travail qu’il semble impossible d’en sortir à court terme. La crise en Ukraine ou la crise du COVID ont prouvé que les gouvernements ont la capacité de prendre des décisions très importantes dans le secteur économique."

 

Jeanne Durrieux

 

Céline Marty, auteure de Travailler moins pour gagner mieux, Dunod, 2021.

 


vendredi 22 avril 2022

Le CRHRD signale

 Le CRHRD de Castelnau-le Lez nous annonce que l'exposition en cours sur les Justes est prolongée jusqu'au 5 mai prochain. Qu'on se le dise !

Rappelons ses coordonnées :

1 Place de la Liberté

34170 Castelnau-le-Lez

(accueil et musée au 1er étage)

 

Accès en Tramway : ligne 2 de la TAM (Transports de l'Agglomération de

Montpellier) - Station Charles de Gaulle

 

Téléphone : 04 67 14 27 45


dimanche 17 avril 2022

Conférence de Jean-Paul Demoule

 C'est avec un grand plaisir que nous avons reçu mardi dernier Jean-Paul Demoule, ancien président de l'INRAP, chez nos amis de Scène de Bayssan, pour une conférence intitulée "Néolithique et anthropocène". Il a pu préciser à quel point l'invention de l'agriculture marque le début d'un cadre de vie qui reste le nôtre, pour le meilleur et pour le pire. Dans des milieux qui lui sont favorables, mais où il n'est pas trop facile de se procurer de la nourriture par la chasse, elle a offert une augmentation des ressources disponibles. Cette augmentation est allée de pair avec un développement des inégalités sociales, telles qu'on peut les percevoir dans des sépultures, et une apparition ou en tout cas un fort développement du phénomène guerrier. C'est aussi par elle, du fait de la proximité avec les animaux d'élevage, que les grandes épidémies se sont développées. C'est d'elle aussi que nous vient une nourriture plus sucrée, à l'origine par exemple des caries, alors que nos organismes restent faits pour un alimentation plus proche de celle des chasseurs-cueilleurs. Enfin, elle marque le début, prodigieusement accéléré depuis une paire de siècles, des atteintes à l'environnement, comme l'a rappelé le conférencier en présentant des clichés pris lors d'une récente exposition sur ce thème au musée des Confluences de Lyon. En résumé, ce fut une belle soirée dans le cadre toujours plus magnifique qu'est Scène de Bayssan.


De gauche à droite : Richard Vassakos, président de l'APHG-LR, Luc Tapié, directeur de Scène de Bayssan, et Jean-Paul Demoule, notre conférencier du soir.


vendredi 8 avril 2022

Gratuité totale pour la conférence de mardi 12 avril

 On apprend que le spectacle prévu après la conférence de J.-P. Demoule le 12 avril à Scène de Bayssan est annulé. Le corollaire est que la gratuité totale revient. Venez nombreux !

vendredi 1 avril 2022

Le grand retour des conférences à Béziers

 C'est avec plaisir que l'APHG-LR annonce la reprise des conférences en présentiel à Béziers, chez nos habituels partenaires de Scène de Bayssan. Le 12 avril prochain, nous y recevrons donc Jean-Paul Demoule, ancien président de l'INRAP et auteur de nombreux ouvrages traitant des découvertes archéologiques en France. Nouveauté de la soirée : la conférence est couplée avec un spectacle de danse contemporaine. L'entrée est fixée à 5 euros, mais l'APHG l'offrira à ses adhérents. Qu'on se le dise !



lundi 28 mars 2022

Le CHRD nous signale encore

 Le CHRD organise toujours de nombreuses manifestations susceptibles d'intéresser les collègues. Voici les derniers éléments qui nous sont parvenus. Leur thème commun porte sur les Français qui ont aidé les victimes des nazis. Il s'agit d'une exposition sur les policiers et les gendarmes qui ont désobéi et du témoignage de la descendante d'une Juste parmi les Nations.