Compte-rendu du comité national APHG du 16 juin 2019

Deux représentants de la Régionale L-R étaient présents : Jean-Marc CAPDET et Franck DORY du lycée d’Argelès/Mer, que nous pouvons chaleureusement remercier pour la rédaction de ce compte-rendu, J.-M. Capdet ayant pris les photographies.

Parmi divers points évoqués, on notera la présentation des Agoras 2019 en Lorraine ; la signature d’une convention avec l’INRAP afin de favoriser les liens entre l’archéologie et les établissements scolaires ; l’état des discussions avec le ministère sur les réformes du lycée et du BAC. Si le MEN reste sourd à nos demandes sur les futurs programmes, l’APHG reste un interlocuteur privilégié malgré notre intransigeance.

Un plan de développement de l’APHG est présenté par Marc CHARBONNIER. Il s'agit globalement de poursuivre la rénovation de la revue Historiens et Géographes et d'améliorer la communication de l'association. Surtout, l'idée est de développer des supports pédagogiques et des mises au point sur les programmes afin de répondre au mieux aux attentes des collègues.

Parmi les diverses commissions réunies le 15 juin, on notera que la commission Collèges souhaiterait proposer des séquences vidéo et préconise des réunions en visioconférence. La commission L.P. déplore l’appauvrissement des programmes Lettres-Histoire réduits à la portion congrue (10 heures en Histoire, 10 heures en géo.) au profit du « chef-d’œuvre », de la co-intervention ou de l’AP. La commission Europe souligne la situation instable de la DNL (absence d’harmonisation du Bac, des programmes, pas de coordination). Il est proposé par le Secrétariat la création d’une nouvelle  « commission des Relations internationales » mais sans y diluer celle consacrée à l’Europe. La commission universitaire (J.M. CAPDET) planche sur les rapports Secondaire/Supérieur et la commission Civisme a reçu 2 parlementaires pour évoquer la question des préjugés à l’école.

La commission lycées (F.DORY) a bien entendu traité de la réforme des programmes de Terminales et des nouvelles épreuves du BAC. A ce sujet, ces programmes semblent aller dans le bon sens.

En Histoire, on relève une certaine cohérence chronologique, un équilibre entre économie, social, culturel avec un ancrage dans l’actualité. Des formulations sont parfois discutables mais c'est surtout le programme qui reste trop dense.

En Géographie, on note un retour aux territoires avec des études de cas concrètes. Les reproches portent sur des redondances, et le chapitre sur la France n'est abordé qu'en fin d’année.

Dans les séries technologiques, le programme est trop dense pour un horaire réduit.

Surtout, se pose le problème du contrôle continu au Bac : quid de la fin d’année ?

Cette réforme aura des incidences sur les postes avec la suppression de dédoublements ; une enquête APHG est en cours auprès des collègues.

Quant aux nouvelles épreuves de Première, la durée de deux heures est notoirement insuffisante et s’apparente à un exercice style DNB avec bachotage s’il y a banque nationale de sujets.

Enfin, le Comité national a approuvé une motion Lycées présenté par E.MATHIOT qui dénonce la disparition du caractère national du Baccalauréat, la désorganisation de l’année scolaire, des épreuves simplistes et demande le rétablissement de dédoublements.

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